"Inseparable" : un court-métrage qui vaut le détour

Donner vie à une histoire sans presque aucune parole. Créer une émotion en 10 minutes de vidéo. Un sentiment profond, qui vous submerge aussi sûrement qu’après 3h de « Titanic ».

Dit comme ça, ça paraît fou. Et pourtant, au premier visionnage de ce court-métrage, j’ai eu l’impression de sortir d’une projection d’1h30… qui m’avait d’ailleurs chamboulée bien plus que des films d’1h30.

« INSEPARABLE » est une véritable pépite sur laquelle je suis tombée tout à fait par hasard… enfin, au gré de mes recherches sur Benedict Cumberbatch qui en tient le rôle principal (pour les non-initiés, c’est un acteur anglais que j’admire profondément, dont je vous ai déjà parlé dans cet article sur le film « Star Trek Into Darkness »… et dont je vous reparlerai sûrement encore).

Je sais que le genre du court-métrage n’est pas forcément très populaire, que ça n’est pas la première chose que l’on décide de voir en rentrant chez-soi. Mais faites-moi confiance, celui-ci vaut largement la peine qu’on s’y arrête.

Tout passe par le regard des acteurs. Les scènes qui s’enchaînent, les gros plans, les gestes précis… quasiment pas un mot. J’en fais de même, je me tais, et vous laisse découvrir…

(/! WARNING: pour les plus émotifs, vérifiez qu’un mouchoir se trouve à portée de main.)

… Vous arrivez encore à discerner votre écran ? Très bien. Alors, juste une chose : partagez. Partagez. Partagez ! Certains réalisateurs méritent d’être poussés en direction des « spotlights », de sortir de l’ombre de leur studio. C’est certainement le cas de Nick White qui a réalisé ce court-métrage.

Et si vous souhaitez vous immerger un peu plus dans son travail, je vous invite aussi à regarder « INCORPORATED », un thriller au cœur du monde corrompu de la finance. 30 minutes… 100 fois supérieures aux 3h du « Loup de Wall Street » (dont, au passage, je n’ai visionné qu’1h avant de sortir de la salle de ciné, pour vous dire…).