Le deuxième volet du Seigneur des Anneaux en ciné-concert !

J’y étais l’année dernière. J’y suis de nouveau allée cette fois-ci. J’y serai encore l’année prochaine. Quitte à ce que mes économies y passent ! Quitte à devoir passer sur des corps pour avoir les dernières places ! Même s’il faut y aller malade, en rampant, crachotant, suffoquant ! Même si la fin du monde nous terrasse ! Mais je ne trépasserai pas avant le générique final ! Pour Le Seigneur des Anneaux !! Pour Peter Jackson et Howard Shore !! Pour TOLKIIIEN !!
… On est fan ou on ne l’est pas. Dans mon cas on l’est. Pas qu’à moitié. Peut-être même que c’est en excès. OK, ça déborde. Si peu, si peu…

Quoi qu’il en soit, n’importe qui vous le dira, voir la trilogie du Seigneur des Anneaux en ciné-concert est un moment hors du temps (oui. 4h peuvent s’associer avec « moment » ET « hors du temps »). Non seulement pour le plaisir immense de le regarder pour la première fois sur un grand écran bien que vous ayez déjà visionné chaque volet 4 ou 5 fois – et si, à sa sortie, vous étiez comme moi encore en train de vous démener avec vos tables de multiplication. Bien sûr pour la joie suprême d’avoir les visages de Legolas et d’Aragorn en TRES gros plan (iiiiiih). Mais aussi et inévitablement pour tout ça…

Se diriger vers Isengard tambours battants, fendre les plaines violons hurlants, prendre part à la bataille du Gouffre de Helm dans un vacarme instrumental étourdissant d’harmonie, ne plus savoir où donner de la tête, hésiter entre le jeu d’épées incessant et les mains tournoyantes du chef d’orchestre, tout entier possédé par son art… Respirer. Et dans l’obscurité fermer les yeux, pour mieux se laisser happer une dernière fois par l’enchanteresse et saisissante voix de Kaitlyn Lusk… Verser une larme. S’avouer que s’est terminé.
Et applaudir à en avoir mal aux mains. On ne sait plus trop bien pour qui, pour quoi. Pour le chef d’orchestre. Pour les chœurs et musiciens. Pour un film vu 100 fois. Pour un chef d’oeuvre. Pour Tolkien. S’il voyait ça…

La consécration d’une fan… (merci à mon voisin de derrière !)

 

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